
Energies renouvelables : nos résultats pour 2020
9 juillet 2021
Comment réussir à atteindre ces objectifs ?
Le chauffage urbain durable
Nos logements situés à Vigneux-sur-Seine sont alimentés par le chauffage urbain municipal, géré par IDEX et Concordia Energie, qui produit sa chaleur à 72,8% grâce à la géothermie, énergie renouvelable et très peu émettrice de gaz à effet de serre (le complément est assuré par une chaufferie au gaz).
Des achats d’énergie renouvelable et traçable
Par ailleurs, et depuis janvier 2020, toutes les chaufferies collectives au gaz fonctionnent avec 5 % de biogaz, dans le cadre de notre marché de fourniture de gaz avec SAVE.
Et depuis septembre 2020, toutes nos parties communes sont alimentées en électricité 100% renouvelable, dans le cadre de notre marché de fourniture d’électricité avec E-PANGO.
Nous disposons aujourd’hui des garanties d’origine pour ces deux fournisseurs récents, qui démontrent que l’énergie « verte » que nous avons consommée a bien été produite en France à partir de ressources renouvelables : des déchets agricoles pour le biogaz, et des éoliennes pour l’électricité.
Enfin, pour les logements en chauffage individuel électrique, la part d’ENR distribuée par ENEDIS en 2020 est de 26%, ce qui montre la progression constante des énergies renouvelables dans le mix énergétique français.
Tout ceci nous permet aujourd’hui d’estimer la part d’énergies renouvelables dans notre consommation 2020 à 27%.
27%, c’est 4 % de mieux qu’en 2019, on est sur la bonne trajectoire pour atteindre notre objectif de 45% en 2030 !
Dans le cadre de son Plan Climat, Elogie-Siemp s’engage à sensibiliser ses collaborateurs et collaboratrices à la lutte contre le réchauffement climatique et à l’adaptation à ses conséquences, à travers des visites organisées sur son patrimoine.
Première visite : 5 rue Bessin Paris 15e
Ainsi le mercredi 25 juin, une quinzaine d’entre eux ont-ils visité un ancien centre d’hémodialyse, occupé jusqu’en 2021 par le Centre d’Action Sociale Protestant, en présence de l’Atelier Tequi Architectes et de Sophie Autissier chargée d’opérations.
Celui-ci sera bientôt transformé en une résidence sociale de 80 logements et une crèche de 30 berceaux, avec de nouveaux espaces extérieurs (jardin, terrasse, parking vélo).
Trois priorités au cœur du projet
• Qualité d’usage : rénovation complète des logements et parties communes, mise aux normes des réseaux, remplacement des menuiseries, création de locaux communs (poussettes, vélos, containers), apport de lumière naturelle.
• Qualité environnementale : chantier propre, isolation en laine de roche, double vitrage bois/aluminium, VMC, éclairage avec détecteurs de présence, stores tissus, maîtrise des consommations d’eau.
• Intégration urbaine : un site repensé pour améliorer les conditions de vie tout en s’adaptant au tissu urbain du 15e arrondissement.
Deuxième visite : 35-41 rue Duris Paris 20e
Le vendredi 27 juin, c’est une quinzaine de collaborateurs et collaboratrices à nouveau qui ont visité ce chantier de réhabilitation thermique et de résidentialisation.
Construit en 1961, l’immeuble compte 225 logements répartis sur 11 étages. L’opération, pilotée par Sophie De Flo chargée d’opérations, a pour ambition d’améliorer le confort thermique et la performance énergétique des bâtiments, l’esthétique et la fonctionnalité des espaces communs, le cadre de vie extérieur des habitants.
La visite a permis de découvrir :
• La future isolation par l’extérieur, les fenêtres remplacées et les systèmes d’occultation,
• La suppression des ballons ECS individuels au profit d’une production collective,
• L’embellissement avec un bardage blanc et doré et la restructuration du hall du 43,
• La végétalisation du parvis et de la cour arrière, et la création de locaux vélos,
• Le réemploi de plusieurs matériaux : éviers, pierre granit de façade, …
Ce projet est cofinancé par l’Union européenne dans le cadre du FEDER, en lien avec la région Île-de-France, et vise l’obtention du label BBCA et de la certification Effinergie Rénovation.
Le Plan Climat d’Elogie-Siemp engage l’entreprise dans une transition environnementale globale. Il ne se limite pas à l’amélioration de la performance énergétique ou aux bilans carbone. Il vise également à réduire notre impact sur la biodiversité, les ressources en eau et les matières premières.
Pour progresser, il est essentiel de faire évoluer nos pratiques, de s’inspirer des retours d’expérience, d’expérimenter des méthodes nouvelles et de construire une culture commune autour de ces enjeux. Deux temps forts internes ont illustré cette dynamique en mai 2025.
Une première expérimentation du Biodivscore
Le 19 mai 2025, les équipes opérationnelles de la DMO et de la DTR ont assisté à une présentation du Biodivscore, un outil développé par la Ville de Paris pour évaluer l’impact d’un projet sur la biodiversité.
La présentation, assurée par Jeanne Fouquoire (Ville de Paris), a permis d’échanger autour de nos premières expérimentations, notamment :
• Le test du Biodivscore sur l’opération Charonne, avant/après travaux
• Le trophée PACB obtenu en mai 2025, qui valorise notre engagement
• L’utilité du biodivscore pour avoir des revues de projet plus exhaustives sur les questions de biodiversité
Et après ?
Nous souhaitons généraliser l’usage du Biodivscore sur nos projets comportant des espaces extérieurs. Cette méthode, simple d’utilisation, aide à se poser les bonnes questions dès la conception.
Elle pourrait être intégrée :
• Dans les futurs marchés de maîtrise d’œuvre
• Dans la prochaine mise à jour du Cahier de Recommandations Architecturales et Techniques (prévue fin 2025)
Objectif : concevoir des aménagements extérieurs plus respectueux de la biodiversité et plus agréables pour nos locataires.
Se former à l’économie circulaire pour mieux réemployer
Les 21 et 22 mai, une formation de deux jours animés par Le Moniteur du BTP a réuni chargés d’opération et cadres techniques des directions opérationnelles. Elle portait sur l’économie circulaire appliquée au bâtiment, du cadre réglementaire aux bonnes pratiques de terrain.
Les échanges ont permis de :
• Partager des expériences concrètes de réemploi, comme les éviers et WC récupérés à Charonne
• Identifier les freins et leviers pour réduire les déchets de chantier
• Lancer des pistes pour organiser le partage et le stockage des matériaux déposés
Et ensuite ?
Plusieurs pistes émergent :
• Créer un cadre de diagnostic ressources, pour mieux repérer les gisements réemployables
• Faciliter le partage entre services (ex. : pavés déposés dans une opération DMO réutilisés en DTR)
• Explorer des solutions de stockage temporaire
Ces réflexions viendront nourrir la mise à jour du Plan Climat et s’intégreront également au Cahier de Recommandations Architecturales et Techniques.
Une dynamique collective à entretenir
Ces deux temps forts internes ont permis de faire émerger des idées concrètes et de renforcer l’engagement de nos équipes. Ce sont des étapes essentielles pour faire évoluer nos méthodes et réussir notre transition environnementale.
La suite ? Structurer, documenter, mutualiser, pour donner à chacun les outils d’agir à son échelle… et faire progresser l’ensemble de nos pratiques.
Ensemble faire la ville de demain
Toujours plus de vert dans nos résidences
| 20 mai 2025
Nous poursuivons nos engagements en faveur de la transition écologique avec un vaste programme de végétalisation sur notre patrimoine. En 2024, ce sont 2 424 m² de surfaces végétalisées qui ont ainsi été créées à Paris, du 10e au 20e arrondissement.
Une quinzaine de résidences ont bénéficié de ces aménagements, avec :
• 1 579 m² en pleine terre, rendus possibles grâce à la désimperméabilisassions des sols,
• 845 m² de toitures végétalisées, contribuant à la régulation thermique des bâtiments.
Parmi les adresses parisiennes concernées : rue Louis Blanc, rue de Belfort, quai de la Rapée, Porte Dorée, Porte d’Italie, rue de la Convention, boulevard Barbès, Porte des Lilas, Porte de Vincennes… Autant de lieux qui voient la vie en vert.
57 nouveaux arbres plantés
Dans le cadre du Plan Arbre signé à l’automne 2023, 57 arbres ont été plantés cette année, renforçant ainsi le réseau végétal de notre patrimoine et améliorant la qualité de vie de nos locataires.
La biodiversité reprend ses droits
Nos actions ne se limitent pas à la plantation : grâce aux tontes modérées, mises en place depuis 2021, certaines espèces protégées refleurissent. C’est le cas des orchidées sauvages, de retour rue du Chevaleret / square Dunois dans le 13e arrondissement.
Crédit photo : Sophie Loubaton
Le Plan Climat d’Elogie-Siemp fête ses 5 ans !
| 19 décembre 2024
Le 19 décembre 2019, nous étions le premier bailleur social à adopter son propre Plan Climat. Celui-ci visait déjà à préparer et adapter notre patrimoine aux enjeux du réchauffement climatique et à nous s’inscrire durablement dans une « stratégie 1,5°C » pour relever les défis environnementaux.
Un plan qui se décline en sept ambitions :
- Maîtriser nos consommations d’énergie
- Réduire nos émissions de gaz à effet de serre
- Protéger notre environnement
- Accompagner les mutations de la ville
- Construire une ville résiliente
- Expérimenter des solutions innovantes pour atteindre nos objectifs
- Développer des synergies avec nos partenaires, les locataires et nos collaborateurs
Cinq ans après, où en est-on ?
Elogie-Siemp a poursuivi les actions engagées les années précédentes avec la réhabilitation de 1 000 logements par an, la livraison de nouveaux logements basse consommation, et des achats d’énergies orientées renouvelables. En 2024, 100 % de l’électricité des parties communes provient de sources renouvelables et la part de biogaz dans nos chaufferies collectives est passée à 15 % contre 10 % en 2023.
Une démarche décarbonée récompensée sur nos chantiers
Ainsi lors du salon SIBCA 2024, notre démarche a-t-elle été reconnue, puisque nous y avons été classés dans le top 3 du palmarès des maîtres d’ouvrages BBCA. Enfin notre adresse du 9-11 rue Paul Bourget Paris 13e a été finaliste des Trophées de la construction Bois 2024 et l’opération du 7 passage Lathuille Paris 18e a remporté le Trophée National Construction Bois.
Des prestataires accompagnés
Nous avons également poursuivi l’engagement collectif pour la transition bas carbone signé en 2023 avec 40 de nos prestataires d’entretien et maintenance. Ceux-ci se sont engagés à réaliser leur propre bilan carbone et à réduire leur empreinte carbone. Ainsi, deux ateliers de partage d’expérience ont-t-ils été tenus et 21 bilans carbone ont-ils été finalisés.
Et après ?
En 2025, nous engagerons la révision de notre Plan Climat pour y intégrer les objectifs du Pacte Vert Européen et ceux de la nouvelle Stratégie Nationale Bas Carbone, ainsi que pour travailler sur notre résilience en fonction de l’analyse réalisée sur la vulnérabilité du patrimoine au réchauffement climatique.
L’autoconsommation collective chez Elogie-Siemp
| 13 décembre 2024
Notre projet d’autoconsommation collective, qui permet de produire et consommer de l’électricité localement grâce à des panneaux photovoltaïques installés en toiture de certains de nos immeubles. Cette initiative est encadrée par une convention avec Enedis, qui assure le raccordement au réseau public, le comptage et la répartition de l’électricité produite entre les différents points de consommation.
En 2022, nous avons étudié la faisabilité de ce projet sur deux de nos sites avec l’aide de l’entreprise Enogrid spécialiste de l’autoconsommation collective. Seul notre site du boulevard de la Chapelle à Paris 18e a été retenu, compte tenu des coûts de révision des installations et des capacités de production déjà en place. Ce site, construit en 2016, comprend 55 logements et 82 modules solaires répartis sur six toitures terrasses.
L’étude économique a estimé le coût de l’installation sur 30 ans à 73 000 €, incluant réhabilitation et maintenance, ainsi que la fin de vie des panneaux, avec leur recyclage. Enogrid a analysé la production, la consommation et les gains annuels, en tenant compte d’une baisse de rendement annuelle de 1 % liée au vieillissement des panneaux.
Avant toute réhabilitation des panneaux, un diagnostic technique est nécessaire pour garantir la faisabilité et l’équilibre financier de l’opération. Une réhabilitation est possible si les panneaux sont partiellement détériorés, mais la rentabilité peut être compromise si les coûts de réparation sont élevés.
Sur notre résidence du boulevard de la Chapelle, les projections financières montrent que l’utilisation des panneaux photovoltaïques est pertinente. L’augmentation prévisible du prix de l’électricité permettra d’amortir encore plus vite l’investissement initial en réduisant les charges de nos locataires.
Les économies réalisées grâce à l’énergie renouvelable bénéficient directement aux locataires. L’énergie autoconsommée depuis la mise en route de notre opération l’été dernier, est estimée à 5€ par mois et par locataire (en valeur 2024). Un bilan pourra être réalisé l’été prochain, après une année complète de fonctionnement.
Nous sommes fiers de cette initiative qui s’inscrit dans notre démarche Plan climat.

Lutter contre le réchauffement climatique et s’adapter à ses conséquences » est un enjeu prioritaire chez Elogie-Siemp, comme inscrit dans son projet stratégique 2021–2025 « Ensemble, faire la ville de demain » et dans son Plan Climat adopté en 2019.
Ainsi, dans le cadre de ses activités, Elogie-Siemp s’efforce-t-elle de toujours prendre en compte sa responsabilité environnementale. Cela se joue principalement à grande échelle, dans la gestion de son patrimoine, avec, par exemple, un ambitieux plan de réhabilitation thermique. Mais aussi dans le cadre plus restreint des tâches quotidiennes : chez Elogie-Siemp, tous les maillons de la chaîne se mobilisent.
Réduire notre impact environnemental
C’est ainsi que plusieurs initiatives ont été mises en place pour réduire l’impact environnemental des activités de bureau. Par exemple, l’utilisation de papier certifié FSC® / PEFC, provenant de forêts gérées durablement, a été généralisée, et la gestion des fournitures de bureau a été repensée pour intégrer des pratiques plus respectueuses de l’environnement.
Optimiser nos consommations de ressources
En parallèle, un travail sur la gestion des ressources a été mis en place, afin d’identifier et de réduire les gaspillages à travers par exemple une optimisation régulière de nos consommations via un plan de sobriété énergétique, et le tri et la valorisation de nos déchets (papier, plastique, métal).
Choisir des fournisseurs engagés
Pour assurer la continuité de cette démarche, Elogie-Siemp fait appel aux services de fournisseurs alignés avec ces valeurs. Par exemple, notre imprimeur est labellisé Imprim’Vert, et à ce titre il élimine, entre autres, les solvants et les solutions usées pour éviter la pollution des sols et des eaux, et sécurise le stockage des liquides dangereux.
Enfin, il y a un an Elogie-Siemp signait avec 41 partenaires, l’engagement collectif vers la transition bas carbone. À ce jour, la moitié d’entre eux ont complété leur bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) et commencé à réduire leur empreinte carbone.