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12 janvier 2017

Une première inauguration pour Élogie-Siemp !

Jeudi 12 janvier était organisée une promenade inaugurale du quartier Jean-Moinon / Sainte-Marthe, à Paris 10e, en présence de Seybah Dagoma, députée de Paris, Sophie Brocas, préfète, Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement et Danièle Premel, Présidente d'Élogie-Siemp. L'occasion de visiter les dernières livraisons issues du traitement de l'habitat indigne.

En lieu et place d'immeubles très dégradés, frappés d'arrêtés préfectoraux d'insalubrité irrémédiable, où l'état du bâti, lié notamment aux difficultés du sous-sol, a imposé leur démolition, ont pris place trois immeubles neufs qui abritent 38 logements sociaux et 3 locaux d'activité.

> 1-3 et 4-6 rue Jean-Moinon, Paris 10e

Les deux parcelles implantées en vis-à-vis à l'entrée de la rue Jean et Marie Moinon abritaient autrefois des maisons ouvrières datant de la fin du 19e siècle, parfois construites sans fondation. Leur architecture était sobre : façades de plâtre avec baies verticales, petites corniches à chaque niveau, sans moulure ni ornement, sans volet et toiture et zinc. Les façades des deux immeubles livrés par les architectes Charpin & Perron s'inscrivent dans la forme urbaine de l'ancien lotissement et interprètent de manière contemporaine l'architecture modeste des anciennes constructions.

Les façades en panneaux colorés des rez-de-chaussée respectent quant à elles l'identité du quartier caractérisé par ses échoppes. Au numéro 1-3, le restaurant khmer Le Petit Cambodge devrait ouvrir une nouvelle antenne avant l'été, tandis qu'au 4-6 La nouvelle rôtisserie, restaurant associatif, lieu convivial accueillant des activités artistiques, culturelles et sociales est d'ores et déjà en activité.

> 179 rue Saint-Maur, Paris 10e

À cette adresse, issue du traité de concession de la Soreqa, se dresse un nouvel immeuble de six étages comprenant 14 logements sociaux, signé des architectes Avenier & Cornejo. Ce bâtiment intègre son environnement urbain en douceur, grâce à une façade sur rue en béton lasuré qui se déplie dans le prolongement du trottoir jusqu'en toiture. Un jeu de diagonales découpe cette façade en trois pans, dont chaque ligne tracée vient rejoindre les toitures de ses deux voisins mitoyens : une maison de ville à R+1+combles d'un côté, un immeuble à R+5 de l'autre.

Côté cour, les façades sont toujours en béton et bois. De grandes persiennes permettent de contrôler l'ambiance lumineuse et thermique dans les salons adjacents ; elles favorisent une ventilation naturelle, un bon confort d'été et participent à l'intimité des habitants. Un petit jardin aménagé en cœur d'îlot contribue à leur offrir un cadre de vie harmonieux et agréable. Au rez-de-chaussée, le local d'activité est complètement vitré et traversant afin de créer une percée visuelle jusqu'au jardin. Le centre solidaire optique et audio, Vision d'avenir, y ouvrira mi-février.

 

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