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18 septembre 2019

L’AORIF lance sa campagne ” Logement social en IDF, IDÉES NEUVES ! “

Aujourd'hui en Ile-de-France, 1 résidence principale sur 4 est un logement social. 3 millions de personnes y sont logées. Outil majeur au service de la cohésion sociale et de la solidarité, le logement social n'est pas toujours considéré à la hauteur de la mission sociale qu'il remplit. Alors que se profile le 80ème Congrès Hlm de l'Union sociale pour l'habitat les 24, 25 et 26 septembre prochain à Paris, l'AORIF, qui rassemble les organismes de logement social de la région Île-de-France, lance une campagne
« Logement social en Île-de-France IDÉES NEUVES ! ».

Celle-ci met à l'honneur les multiples initiatives des organismes de la région pour répondre aux besoins des habitants, demandeurs, locataires, accédants : production de nouveaux logements de qualité, services à la personne, maîtrise des charges par l'amélioration de la performance énergétique, facilitation des parcours résidentiels…

 

Mais quelles sont ces idées neuves ?

Loger les franciliens les plus modestes sans renoncer à leur qualité de vie

Loger au meilleur prix et dans les meilleures conditions, les ménages franciliens qui n'arrivent pas à accéder au parc privé, telle est la mission première des organismes de logement social, avec le soutien des élus franciliens. Depuis 10 ans, entre 25 000 et 37 000 logements sociaux sont agréés chaque année. En 2018, 1 219 logements ont été mis en chantier pour de l'accession sociale et sécurisée à la propriété. La poursuite de cet effort de production d'une offre abordable, familiale y compris en centre d'agglomération, constitue l'une des priorités des organismes de logement social.

Une attention continue est également portée aux niveaux des loyers et des charges permettant aux locataires du parc social de consacrer 14% de leurs ressources à leur logement contre 23% pour les ménages du parc locatif privé. Les loyers y sont effectivement 2 à 3 fois moins élevés que dans le parc privé et les charges sont en moyenne légèrement inférieures avec des niveaux de prestations plus importants. Ces chiffres sont le résultat d'un engagement des organismes pour la maîtrise des charges mais aussi pour améliorer la performance énergétique du patrimoine quitte à encourager la formation des entreprises et des artisans.

Insécurité, mobilité… des réponses concrètes aux besoins des territoires

Ancrés dans les territoires, derniers représentants des services publics dans un certain nombre de quartiers, parmi les plus sensibles, les organismes de logement social sont solidaires des élus locaux. Seuls ou collectivement, ils construisent des réponses spécifiques aux besoins des territoires et de leurs partenaires.

Que ce soit pour améliorer le traitement de l'insécurité, pour fluidifier les parcours résidentiels au sein du parc social ou pour améliorer la qualité des prestations des ascensoristes, ils sont proactifs face à des problématiques de société et apportent des réponses aux exigences des territoires.

De nouveaux services pour accompagner les personnes fragiles

Les organismes de logement social développent des prestations spécifiques pour accompagner leurs locataires, en cela ils offrent bien plus qu'un toit et bien plus qu'un bail. Parce qu'ils accueillent des personnes plus précaires, ils doivent tout particulièrement accompagner leurs locataires les plus fragilisés pour lutter contre leur isolement, notamment des personnes âgées et pour faciliter l'accès aux soins des personnes en souffrance psychique. Ils cherchent également à renforcer le vivre-ensemble et à favoriser l'accès à la culture dans leurs quartiers comme ils l'ont si bien fait lors du festival Regard neuf 3.

Préparer l'avenir du logement social en Ile-de-France en étoffant les offres de prestations d'accompagnement des locataires et demandeurs

Dans une société en mutation traversée par des crises sociales (Gilets Jaunes, …), l'ensemble des acteurs de économiques et sociaux sont invités à repenser leur offre et leur positionnement. Les organismes de logement social sont engagés dans cette transformation. Producteurs et gestionnaires de patrimoines immobiliers étoffent leurs offres de prestations et d'accompagnement en direction des locataires. Ils s'engagent à poursuivre cette mue, dans un contexte de fortes restrictions budgétaires imposées par le gouvernement, et de précarisation de leurs locataires, renouvelant ainsi leur modèle économique. En 2018, 70% des attributions étaient prononcées au profit de ménages sous les plafonds de ressources PLAI (plafonds les plus bas prévus par le code de la construction et de l'habitation) alors qu'ils ne représentent que 54% des locataires en place.

Pour plus d’infos, vous pouvez consulter le site Internet de l’AORIF : http://www.aorif.org/idees-neuves